Venez découvrir l’histoire et l’actualité du CRISPESH, sa mission et ses valeurs, à travers une série de textes basés sur des entrevues ou des témoignages de membres du personnel, de collaboratrices ou de collaborateurs. La croissance du CRISPESH est le fruit de leur travail et de leur dévouement.
Né d’un partenariat entre le cégep du Vieux Montréal et le collège Dawson, c’est en 2010 que le CRISPESH est reconnu comme Centre collégial de transfert de technologie (CCTT) par le ministère de l’Éducation, du Loisir et du Sport (MÉLS). Les débuts du CRISPESH sont marqués par des projets novateurs, une approche proactive et axée sur la communauté, mais aussi par un premier directeur déterminé et dévoué : Thomas Henderson. Ayant fait de la recherche sur l’autisme lors de sa maîtrise, Thomas Henderson avait déjà de l’expérience dans le milieu de la recherche auprès des communautés ayant un handicap invisible. En intégrant le CRISPESH, il se plonge cependant dans un univers qui lui était nouveau : celui de la recherche collégiale.
Lorsqu’il est arrivé au CRISPESH, le cégep du Vieux Montréal et le collège Dawson avaient déjà quelques projets de recherche en cours, ce qui a rendu possible le développement d’autres projets chapeautés par monsieur Henderson. Au tout début, le CRISPESH faisait partie des quelques centres de recherche collégiale se concentrant sur l’innovation sociale, la majorité des CCTT à l’époque étant plutôt dédiés aux technologies. Ce nouveau centre apportait son lot de nouveautés : de nouveaux sujets de recherche, une approche centrée sur les différents milieux touchés par la recherche sur l’inclusion, et plus encore. Un des principaux buts de monsieur Henderson en tant que directeur était de développer des partenariats forts avec la communauté, établissant ainsi de solides bases pour le CRISPESH. Afin d’établir ces partenariats, monsieur Henderson a mis en place plusieurs formations et projets communautaires. Pour ce faire, plusieurs personnes ayant à cœur l’inclusion ont été engagées, et c’est ainsi que la communauté du CRISPESH a commencé à se bâtir. Les différents intérêts des chercheurs et chercheuses impliqué·e·s dans les projets du CRISPESH ont donné lieu aux trois axes de recherches actuels du centre : l’inclusion scolaire, l’inclusion professionnelle et l’inclusion sociale.
Au départ, l’équipe était composée de trois personnes. L’équipe a grandi, et avec elle, le nombre de projets. Parmi tous les projets menés au CRISPESH, deux ont particulièrement marqué le développement du centre. Le premier, faisant appel aux approches participatives et collaboratives aujourd’hui privilégiées par le CRISPESH, est un festival de films organisé en partenariat avec l’université McGill, et dont monsieur Henderson est particulièrement fier : « Quand on est dans la sphère de l’inclusion sociale, il faut être directement impliqué dans la communauté et en plein partenariat avec cette dernière ». Le second est un projet interordre sur la conception universelle de l’apprentissage (CUA) qui s’est étalé sur plusieurs années et qui avait pour but de développer cette approche éducative dans le milieu de l’enseignement supérieur. En plus de s’être avéré structurant pour le CRISPESH, ce projet a permis au centre d’acquérir une plateforme provinciale et même de partager d’autres projets à l’international. Mais surtout, il lui a permis de développer son expertise en inclusion scolaire, et plus particulièrement en inclusion des étudiants et étudiantes en situation de handicap du collégial, qui est l’un des thèmes de recherche les plus exploités au CRISPESH aujourd’hui.
Les expertises et valeurs cultivées par le CRISPESH ces 10 dernières années n’auraient pu voir le jour sans les acteurs et actrices des milieux collégiaux, professionnels et de vie, ainsi que des chercheurs et chercheuses du CRISPESH impliqués dans ses projets : des personnes de cœur, dont monsieur Henderson ne peut que souligner la volonté à s’engager et le dévouement au sujet de l’inclusion.
Bref, selon monsieur Henderson, le CRISPESH, c’est l’innovation sociale et une communauté dévouée.
Texte rédigé par Laura-Maria Hernandez-Restrepo, ancienne étudiante en Communications et médias, Cégep du Vieux Montréal