Le Centre intégré de santé et de services sociaux de la Montérégie-Ouest (CISSSMO) offre des services d’adaptation, de réadaptation et d’intégration sociale aux personnes qui vivent avec une déficience intellectuelle (DI) ou un trouble du spectre de l’autisme (TSA). Pour ce faire, il leur fournit une gamme de services de soutien et d’accompagnement. Dans un souci d’offrir des services basés sur des données probantes et de faciliter l’implantation de meilleures pratiques, le CISSSMO a remis à jour son programme d’intégration et de réadaptation au travail. Afin de permettre à ses usagers de vivre une intégration au travail positive et valorisante, le CISSSMO constate que le soutien à l’employeur est primordial. Toutefois, la force de son expertise réside davantage dans l’identification des besoins et le soutien des personnes vivant avec une DI ou un TSA. Pour remédier à la situation, le CISSSMO bénéficiera de l’expertise du Centre de recherche pour l’inclusion scolaire et professionnelle des étudiants en situation de handicap (CRISPESH) afin de mieux répondre aux besoins des employeurs avec lesquels il collabore. Cela facilitera la mise en place d’environnements de travail inclusifs où les contextes qui mettraient leurs usagers en situation de handicap seraient réduits. L’obligation légale d’égalité à l’emploi au Québec se fonde sur le constat d’une discrimination systémique à l’endroit de certaines personnes, dont les personnes en situation de handicap (PSH). Plusieurs employeurs croient que celles-ci sont moins productives, ce qui engendre des pratiques discriminatoires. Pour contrer cette tendance, le monde de la gestion s’est donné un cadre d’opération vers un engagement planifié et systématique à recruter et maintenir en emploi des personnes ayant des profils (expériences, habiletés, etc.) diversifiés. Sous la bannière du concept de « gestion de la diversité », ce cadre vise l’équité et l’égalité des chances dans le monde du travail. Il s’agit de valoriser et reconnaître les différences individuelles en partant du postulat que chaque personne a le potentiel de contribuer à la performance d’une entreprise. Toutefois, ce cadre ne s’est pas encore généralisé dans les pratiques et au Québec, il comprend rarement les PSH